Retour à l’école

Après deux ans d’école à la maison, G. a fait sa rentrée à l’école publique.

J’ai serré les fesses pas à peu près…

Peur de revivre l’enfer enduré en 2023. J’avais pourtant l’intuition que c’était le bon moment pour lui d’y faire son retour. J’avais aussi l’assurance qu’il soit pris en charge adéquatement dans une classe spécialisée. Mais les vieux traumatismes laissent leur trace…

Je peux le dire maintenant, après quatre semaines de vécu et d’observation : ça se passe relativement bien. Je m’autorise à pousser un ouf de soulagement longuement retenu !

J’ai négocié pour lui un quatre jours par semaine. Les lundis, mardis, jeudis et vendredis. Chaque mercredi, il prend une pause bien méritée. Ça lui permet non seulement de satisfaire ses intérêts spécifiques, mais aussi de reprendre son souffle. C’était pour moi LA condition sine qua non pour qu’il retourne à l’école.

Dans cette demande, j’ai été soutenue par la merveilleuse équipe de l’hôpital Sainte-Justine. Dans une société où l’accès aux soins est restreint, on le sait, il est bien dommage de constater que notre seule voix – à nous parents d’enfants à besoins particuliers, n’est pas suffisamment puissante pour faire bouger les lignes dans les écoles.

Je l’ai constaté, dans le cas du syndrome Gilles de la Tourette, il faut bien souvent que l’OPHQ ou un pédopsychiatre s’en mêle. Et encore faut-il que le pédopsychiatre comprenne les tenants et les aboutissants du syndrome et vous soutienne. Ce qui est loin d’être le cas pour tous si j’en crois mon expérience…

Mes pensées vont vers tous ceux pour qui rentrée scolaire rime avec nouvelles emmerdes. (appelez l’OPHQ 😉)

Laisser un commentaire

bienvenue sur mon blogue

Je m’appelle Perrine. Mon plus grand vit avec le syndrome Gilles de la Tourette et une panoplie de rayons de soleil : TDAH, TOP, TDC, TEI, dyslexie, trouble anxieux. Sur cette page, je partage mes hauts et mes bas. Je me sens parfois seule dans cette réalité. Je souhaite, par le biais de ce blogue, réduire l’immense vide que d’autres parents d’enfants Tourette ressentent parfois (trop souvent) autour d’eux.